Gymnocalycium platense (Spegazzini) Britton & Rose ssp

schroederianum (Osten) Papsch comb. nov.

Sous-genre : Gymnocalycium

HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : Taxon non pris en compte
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : Taxon non pris en compte
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : Taxon non pris en compte
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : Taxon non pris en compte
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)

Dans la publication de Papsch (Schütziana 6(2015)3), ayant pour titre : Consequences of the Neotypification of Echinocactus platensis Spegazzini, l’auteur considère que les différences entre Gymnocalycium schroederianum et Gymnocalycium platense sont très légères en dépit du fait que la distance qui sépare ces deux populations est importante, tout autant que leur écologie.

Il propose en conséquence de recomposer les taxons G. platense et G. schroederianum (voir le détail dans Gymnocalycium platense).

Dans cette recomposition, il crée notamment le taxon : Gymnocalycium platense ssp schroederianum (Osten) Papsch comb. et stat. nov. ayant pour synonyme : Gymnocalycium hyptiacanthum ssp schroederianum Papsch nom. illeg.

Dans sa publication plus récente : On the Distribution of Gymnocalycium platense (Spegazzini) Britton & Rose (Cactaceae) W. Papsch. Schütziana 8(2017)2, pp. 11-23, il précise la distribution de ce nouveau taxon :

« Gymnocalycium schroederianum a été décrit pour la première fois comme une plante individuelle par Cornelius Osten il y a 70 ans sous le nom de G. schroederianum Osten de Nueva Mehlem près de Berlin du côté uruguayen du Río Uruguay (Osten 1941). Toutes les stations de G. platense subsp. schroederianum connus jusqu’à présent sont situées dans un cercle de 50 km de diamètre et à une altitude de 10-30 m des deux côtés du Rio Uruguay. Les localités potentielles sont des zones de sable fin le long des cours d’eau, tels que le bas Rio Gualeguay et ses affluents, qui sont inondés à intervalles réguliers. Alors que les cours d’eau sont principalement bordés de buissons denses et de végétation arborée, des sédiments fins se déposent derrière eux en période d’inondation, formant des zones caractéristiques plus légères avec peu de végétation arbustive. Toutes les localités connues de la sous-espèce schroederianum ont été trouvées dans de telles zones de sédiment. Les localités du côté est de Río Uruguay ont les mêmes caractéristiques. Dans sa première description Osten dit que les plantes poussent dans les zones marécageuses (« in limo pampeano », Osten 1941). Dans un terrain agricole par ailleurs intensément utilisé, ces lieux forment de petites zones de refuge pour les plantes. Harrisia spec., Opuntia paraguayense, et parfois aussi Frailea pumila, Parodia turecekiana et Echinopsis eyriesii poussent également dans les localités de G. platense subsp. schroederianum »