Gymnocalycium denudatum (Link & Otto) Pfeiffer ex Mittler 1844
Sous-genre : Macrosemineum
Gymnocalycium denudatum, espèce assez variable en forme, taille, nombre de côtes et forme des pétales, a donné lieu à de nombreuses descriptions basées sur de petites différences morphologiques. L’approche mercantile était sans doute la motivation première. Ce taxon présente cependant toujours des aiguillons “rabattus” sur le corps et émergeant d’aréoles souvent fournies en “laine” blanc sale.
Originaire quasi exclusivement du Sud du Brézil, il peut parfois être confondu avec Gymnocalycium horstii. On le distinguera cependant de ce dernier en observant que ses épines sont toujours appliquées sur la tige contrairement à Gymnocalycium horstii qui a également des épines plus fortes mais non appliquées.
Preestlé a décrit une sous-espèce, Gymnocalycium denudatum ssp angulatum qui est reconnue par Meregalli mais pas par G. Charles.
En outre, un hybride avec Gymnocalycium baldianum, dénommé ‘Jan Suba‘ est réputé avoir été créé par Pazout mais H. Till s’interrogeant sur les origines de ce taxon, suggère une confusion avec des plantes à fleurs roses importées par Fric en 1929.
Le taxon Gymnocalycium denudatum v. paraguayense F. Haage n’a rien à voir avec Gymnocalycium denudatum mais plutôt avec Gymnocalycium paraguayense (Schumann) Hosseus. Il sera donc illustré sous cette dernière espèce.
Gymnocalycium denudatum LB 811