Gymnocalycium riojense Fric ex Till et Till

Sous-genre : Trichomosemineum

 

HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : G. bodenbenderianum
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : G. bodenbenderianum

CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : G. bodenbenderianum
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : G. riojense
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)

 

 

Les taxons :
* Gymnocalycium bodenbenderianum  (Hosseus ex Berger) AW Hill
* Gymnocalycium kozelskyanum Schütz

* Gymnocalycium paucispinum (Backeberg ex H. et W. Till) H. Till
* Gymnocalycium piltziorum Schütz
* Gymnocalycium platygonum (Till et Till) Pilbeam
* Gymnocalycium riojense Fric ex Till et Till

sont étroitement liés par leur longue histoire et de multiples combinaisons nomenclaturales les ayant alternativement unis ou séparés. Il est donc utile de prendre connaissance de l’histoire de chacun de ces taxons et des nombreuses sous-espèces ou variétés pour mieux comprendre la vision actuelle des différents spécialistes qui n’ont pas une approche unanime sur leurs rangs taxonomiques respectifs.

Voici une tentative de classement chronologique montrant l’évolution de la perception que les spécialistes ont eu de chacun de ces taxons :

Graham Charles estime qu’il n’est pas satisfaisant de distinguer Gymnocalycium riojense de Gymnocalycium bodenbenderianum. Il en fait donc l’un de ses synonymes de même que Detlev Metzing.

Son point de vue s’oppose à ceux de Till et quelques autres auteurs qui tiennent Gymnocalycium riojense pour une espèce valable.
Dans la foulée, H. Till et W. Till ont distingué en 1991 trois sous-espèces sur la base de critères que
G. Charles considère comme insuffisants. Il s’agit de :

Gymnocalycium riojense ssp kozelskyanum H. Till et W. Till
Gymnocalycium riojense ssp paucispinum H. Till et W. Till
Gymnocalycium riojense ssp piltziorum H. Till et W. Till

Une nouvelle sous-espèce, Gymnocalycium riojense ssp vertongenii Amerhauser, a été récemment distinguée d’après des plantes trouvées par Herman Vertongen. Ce dernier (in litteris du 6/01/2013) commente ainsi ce taxon : ” le taxon ne mérite probablement pas le titre de sous-espèce, tout au plus de variété régionale. Raisons invoquées par H. Vertongen : habitat à l’extrême EST de l’aire de distribution du Gymnocalycium riojense, distance de plus de 50km. (à vol d’oiseau) du Gymnocalycium riojense le plus proche, et surtout de l’élévation de cet habitat (Gymnocalycium riojense n’était connu jusqu’à présent qu’à une hauteur de max. +-1200m. celle-ci pousse à 2250m. !) et de la physionomie de la plante (plus grande, plus épineuse, et de par la couleur glauque – avant d’avoir vu la fleur et les graines, j’avais pensé à la découverte, d’un Gymnocalycium aff. glaucum) les fleurs sont aussi les plus belles de tous les Gymnocalycium riojense.
Herman Vertongen précise encore dans son courrier qu’en retournant sur place en 2011, plus aucune plante n’avait survécu à l’extrême sécheresse régnant dans la région.

Une espèce nouvellement décrite : Gymnocalycium telaritense est à rapprocher de Gymnocalycium riojense ssp paucispinum.

Courant 2014, le groupe de travail international sur le genre Gymnocalycium (AGG à Eugendorf en Autriche), a entériné le principe de voir rattacher la pléthore de taxons infraspécifiques de Gymnocalycium riojense à Gymnocalycium bodenbenderianum dans une mesure de simplification et de cohérence. (voir ci-dessous le tableau montrant les diverses recombinaisons ayant affecté Gymnocalycium riojense :

Tous ces taxons infraspécifiques en ma possession seront donc illustrés sous les pages Gymnocalycium bodenbenderianum et infraspécifiques.