Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (Y. Ito) G. Charles

Sous-genre : Muscosemineum

 

HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : G. marsoneri ssp matoense
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : G. marsoneri ssp megatae
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : G. marsoneri ssp megatae
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : G. megatae
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)

 

La sous-espèce Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (Y Ito) Graham Charles inclut plusieurs synonymes car ces différentes formes entrent dans la variation naturelle de l’espèce : (cliquer sur chacun des liens ci-dessous pour plus de détails sur ces taxons)

* Gymnocalycium eytianum Cardenas
* Gymnocalycium hamatum Ritter
* Gymnocalycium megatae Y. Ito
* Gymnocalycium tudae Y. Ito
* Gymnocalycium onychacanthum Y. Ito
* Gymnocalycium anisitsii ssp holdii Amerhauser

Cette sous-espèce occupe une vaste région de l’ouest et du nord-ouest du Paraguay mais également l’est de la Bolivie. Elle pousse sur des emplacements sableux plats ou en légère pente, souvent sous des arbres qui portent des feuilles en été. Cette espèce n’est pas menacée dans la nature pour l’instant bien qu’elle occupe des terrains potentiellement agricoles.
Cette sous-espèce est surtout connue dans les collections sous les noms de Gymnocalycium megatae ou Gymnocalycium tudae. Moser (1971) a remarqué que les fleurs de cette sous-espèce avaient une forte odeur de lavande. Il remarqua également que les graines étaient particulièrement petites et il trouva, un record, 4900 graines dans un seul fruit. Ces plantes ont une allure très différente selon la saison. En été, sous l’effet de la chaleur, elles se rétractent et deviennent brunes, disparaissant dans le sol. Après les pluies elles redeviennent vertes et fleurissent.

Pour H. Till et Amerhauseri, le taxon Gymnocalycium tudae Y. Ito devient un synonyme de Gymnocalycium megatae Y. Ito qui est lui-même reconnu comme un taxon valable.

Conseils spécifiques de culture :
Cette sous-espèce (megatae) est certainement l’une des plus difficiles à cultiver. Durant la saison de croissance, elle pousse dans un environnement ombragé avec des températures élevées et des pluies abondantes. Ces conditions ne sont pas aisées à reproduire sous nos latitudes. On veillera donc à les maintenir à l’abri du soleil direct tout en leur donnant le maximum de chaleur ainsi qu’un arrosage abondant.

Gymnocalycium megatae
Gymnocalycium marsoneri ssp megatae

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (megatae)
Sujet de 5 ans issu d’un semis de graines AIAPS réf. : 796-1-2004


 Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (megatae LB 2358)

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (megatae LB 2358). 20 km au Nord de Boyuibe, Bolivie
Sujet de 5 ans issu d’un semis de graines L. Bercht réf. : 2007/1766


Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (eytianum STO 996)

Gymnocalycium eytianum STO 996

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (eytianum STO 996). Itatiqui, Bolivie
Sujet de 7 ans issu d’un semis de graines Mesa Garden, réf. : 464.074

Gymnocalycium eytianum STO 996

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (eytianum STO 996). Même sujet à 8 ans.


Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (hamatum FR 819)

Gymnocalycium hamatum FR 819.

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (hamatum FR 819). Palos Blancos,Tarija, Bolivie.
Sujet de 7 ans, issu d’un semis de graines Kakteen Piltz ref. :2006/5025

Gymnocalycium hamatum FR 819.

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (hamatum FR 819). Même sujet à 9 ans.


Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (tudae P 230)

Gymnocalycium tudae P 230

Gymnocalycium marsoneri ssp megatae (tudae P 230). Campo Cuijano, Salta, 1100 m, Argentine
Origine Jan Paul Betlem