Gymnocalycium campestre Repka, Koutecký & Vahalík 2015
Sous-genre : Gymnocalycium
Ce nouveau taxon provient de la Province de Córdoba, en Argentine à 2 km au sud-ouest du village de Mata, département de Totoral, dans les prairies sur lesquelles poussent des Acacia caven (mimosa du chili), sur un substrat sablonneux. Pour les auteurs, il est affilié au Gymnocalycium erinaceum J. G. Lamb. Sur la base des caractéristiques morphologiques, cytologiques et géographiques, les auteurs émettent l’hypothèse que la nouvelle espèce peut avoir une origine hybridée (tétraploïdie alors que les taxons du groupe Gymnocalycium erinaceum sont diploïdes).
Gymnocalycium campestre Repka, Koutecky & Vahalik se caractérise par :
Tige : sphérique, (27-) 33-72 (-85) mm de diamètre et 15-25 (-35) mm de haut. L’épiderme est légèrement brillant ou mat, gris-vert à vert foncé, souvent avec une teinte bronze. Côtes 8-12 (-14), droites, bien développées aussi bien sur jeunes et vieilles plantes (plus plates seulement sur plantes ombragées) avec des bosses proéminentes supportant les aréoles et se prolongeant en menton arrondi ou obtus. Les aréoles sont ovales, légèrement en creux, portant un tomentum blanchâtre lorsqu’elles sont jeunes puis ayant tendance à le perdre avec l’âge. Distance entre aréoles : (5) 6-12 (-16) mm. Les épines marginales (4-) 5-9 (-11) sont disposées radialement et espacées, minces, de 0,2 à 0,4 mm de diamètre, 4 à 10 (-13) mm de longueur, rigides, courbées vers le corps, desection transversale ronde, rouge noir-violet ou brunâtre à la base, blanchâtres sur leur longueur, l’extrémité peut être courbée en forme de crochet. Epines centrales absente ou rarement présentes 1 (-2), légèrement plus longues que les épines marginales.
Fleur 41-64 (-75) mm de long et 35-40 (-45) mm de large; corolle campaniforme plus longue que le péricarpe qui est en forme d’entonnoir; péricarpe (12-) 15-24 (-30) mm de long, 7-11 mm de large, vert, rarement gris foncé, sans pruine. Pétales oblongs à oblancéolés, sur le bord rose-blanchâtre, rose-violet à la base, sur le côté extérieur une large bande verte qui est plus sombre au sommet. Les pétales intérieurs lancéolées à étroitement oblancéolés, blanchâtre ou rose pâle, souvent avec bande centrale rose pâle, rose-violet à la base, 24-30 mm de long, 5-7 (-8) mm de large. Réceptacle en forme de cloche, 8-12 mm de haut, de couleur rose-violet, se réduisant brusquement au niveau du péricarpe. Le pistil est rose à base blanchâtre 11-15 mm de long; stigmate jaunâtre pâle, avec 8-10 segments. Les étamines sont fixées sur les parois du réceptacle en 2 rangées. Les étamines supérieures dépassent largement les lobes du stigmate (jusqu’à 2/3 de leur longueur). Filets des étamines blanchâtre ou jaunâtre, roses à la base, anthères jaune pâle. Ovaire ovale à obconique long (cône renversé), (8-) 12-21 (-23) mm de hauteur et 5-7 (-8) mm de large.
Fruit ovale (en forme de massue exceptionnellement), mais la plupart du temps court en forme de fuseau, vert foncé à gris-vert, souvent avec une pruine légèrement gris, 21-36 (-45) mm de longueur, 10-18 (-20) mm de large; Graine noir, mat, 1,05 à 1,30 (-1,4) mm de long et de 1,0 à 1,25 (- 1,3) mm de large, approximativement sphérique, à la partie terminale (région hilaire-micropyle), souvent complètement recouvert d’une cuticule brunâtre , rapport longueur / largeur de 1,04 à 1,05 (-1,1) (Sous-genre Gymnocalycium).
Dans son article intitulé : Eine neue Subspezies von Gymnocalycium gaponii Neuhuber – Gymnocalycium 32(1)2019, l’auteur Radomir Repka rattache le taxon Gymnocalycium gaponii à l’agrégat Gymnocalycium erinaceum défini comme rassemblant les Gymnocalycium présentant les caractéristiques suivantes :
Une tige petite, des épines dont la base est de couleur rouge à brun-rouge, des fleurs blanches à roses un fruit de forme ovale ou courtement fusiforme ainsi que des graines de taille réduite. De plus tous les taxons appartenant à cet agrégat en dehors de Gymnocalycium campestre ont le même niveau de diploïdie (2n=22) (tétraploïde pour G. campestre).
Les taxons de cet agrégat sont, par ordre alphabétique :
G. amerhauseri, G. amerhauseri ssp altagraciense, G. campestre, G. erinaceum, G. erinaceum var. paucisquamosum, G. gaponii, G. gaponii ssp geyeri, G. kuehhasii, G. kulhanekii, G. ilseae, G. papschii, G. pinali, G. taningaense ssp fuschilloi et G. walteri.
Gymnocalycium campestre KA 16/24
Gymnocalycium campestre RER 447
Gymnocalycium campestre VoS 10-776