Gymnocalycium ponomarevae Gapon & Neuhuber
Sous-genre : Gymnocalycium
HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : non pris en compte
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : non pris en compte
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : non pris en compte
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : non pris en compte
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018).
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Gymnocalycium ponomarevae Gapon & Neuhuber a été publié dans la revue “The Cactus Explorer 2017(18) sous le titre : Gymnocalycium ponomarevae Gapon et Neuhuber – A new species from the Sierra de Ancasti.
Bien que les auteurs trouvent une certaine proximité avec les taxons, Gymnocalycium baldianum, Gymnocalycium baldianum v. albiflorum ou encore Gymnocalycium xheidiae, ils proposent de considérer cette plante comme une espèce distincte, probablement un hybride dont les parents ne sont pas identifiés.
Description :
La tige peut mesurer jusqu’à 60 mm de diamètre, globulaire aplatie, jusqu’à 20 mm de hauteur au dessus du sol, avec une racine pivotante robuste. L’épiderme est vert-grisâtre. Les côtes, au nombre de 16 à 20 (moins sur les jeunes plantes), droites, jusqu’à 10 mm de large à la base. Elles mesurent 3-4 mm de haut, divisées en bosses avec de petits “mentons”, séparées par des rainures croisées. Les aréoles sont légèrement enfoncées avec un court feutre laineux blanc. Elles sont rondes à légèrement allongées, jusqu’à 3 mm de long. Les épines (7-)9(-11), fines, rayonnant latéralement et vers le bas sont habituellement légèrement incurvées. De couleur crème à blanc, la base est généralement rouge à brunâtre, plus ou moins égales en longueur, jusqu’à 10 mm de long. Pas d’épine centrale ou exceptionnellement 1. Les fleurs émergent des aréoles proches de l’apex, en forme d’entonnoir, 45-60 mm de long et 35-45 mm de diamètre. Les segments du périanthe, jusqu’à 25 mm de long, sont largement spatulés, rose-pâle à rose et rouge-rose au début, avec des teintes carmin plus tard. Ils sont foncés à la base. Les tépales extérieurs portent une large bande médiane large, vert olive-brunâtre. Péricarpe jusqu’à 30 mm de long, 8-10 mm de diamètre, vert, écailles vertes avec des marges rose-clair. Les filets des étamines sont roses, un rang à la base, court, penché sur le style, une autre série insérée sur la paroi du réceptacle, dans la partie supérieure incurvée vers le centre. Les anthères sont jaunâtres. Le style rose à rose intense, le stigmate est blanc avec 7 (jusqu’à 10) lobes, la base du stigmate est au niveau des anthères du second rang des étamines. L’ovaire a la paroi blanche, 9-13 mm de long, jusqu’à 6 mm de diamètre. Fruit en forme de massue, vert à maturité, s’ouvrant verticalement. Graines noires, partiellement ou complètement recouverte d’une peau brune et sèche, de forme arrondie à légèrement en forme de goutte.
Distribution : Argentine, Province de Catamarca, ouest d’El Alto, dans la région entre Vilisman et El Desmonte, dans la Sierra de Ancasti, 1050-1250 mètres d’altitude.
Les critères distinctifs entre ce nouveau taxon et les trois les plus proches morphologiquement sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.
Gymnocalycium ponomarevae se distingue de Gymnocalycium baldianum par la couleur rose-rouge de ses fleurs et le fait que la base du style soit “imergé” dans l’ovaire. Il présente également un plus grand nombre de côtes (16-20 versus 6-9), de plus nombreuses épines (9-11 versus 5-7), un réceptacle plus grand ainsi que l’ovaire (9-13 x 5-6 mm versus 2,5-5 x 2-4,5). Il pousse à plus basse altitude, 1050-1300 m versus 1100-2000 m.
Gymnocalycium ponomarevae se distingue de Gymnocalycium baldianum var. albiflorum Bercht par des côtes plus nombreuses (16-20 versus 9-12), la couleur des fleurs (rose-rouge versus blanc) ainsi qu’un ovaire plus petit.
Gymnocalycium ponomarevae pourrait être un hybride entre les deux taxons cités ci-dessus c’est pourquoi les auteurs ont analysé la relation de ponomarevae avec Gymnocalycium x heidiae (voir le tableau au-dessus). Ces deux taxons présentent de nombreuses différences. G. x heidiae possède une tige beaucoup plus grande, une fleur et un ovaire également plus grands, une autre couleur de fleur, moins de côtes et d’épines.
Les auteurs indiquent de plus, qu’une importante barrière géologique sépare ces différents taxons, constituée de la Sierra de Ancasti et de la Sierra Graciana.
Depuis, il semblerait que G. Neuhuber ait changé d’avis et considère que Gymnocalycium ponomarevae n’est qu’une re-description de Gymnocalycium x heidiae et doit donc être placé comme un simple synonyme de ce dernier.