Gymnocalycium incurvatispinum (Sperling et Strub) Repka comb. nov.
Sous-genre : Gymnocalycium
HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : Taxon non pris en compte
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : Taxon non pris en compte
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : Taxon non pris en compte
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : Taxon non pris en compte
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)
Ce nouveau taxon a été publié fin novembre 2019 dans la revue Gymnocalycium 32(4)19 par R. Repka et P. Koutechy.
Il s’agit en fait d’une nouvelle combinaison à partir du taxon : Gymnocalycium kuehhasii Neuhuber et Sperling subsp. incurvatispinum Sperling et Strub, ssp. nov. précédemment publié cette même année par Sperling et Strub « New localities concerning the distribution of Gymnocalycium kuehhasii Sperling & Strub – Schütziana 10(2019)2 p. 28« .
Dans cet article, les auteurs donnent une description beaucoup plus complète des caractéristiques morphologiques de ce taxon (se reporter à cette publication).
Gymnocalycium incurvatispinum se distingue de Gymnocalycium kuehhasii, l’un des parents, par son corps plus grand, son nombre de côtes plus important, ses épines plus minces à base fortement rouge, ses fleurs plus longues, sa fertilité incomplète et ses graines plus petites et très variables par leur forme. Il se distingue de Gymnocalycium quehlianum, autre parent présumé, par ses épines plus longues, ses bosses côtelées prononcées, son nombre inférieur de côtes, ses fleurs nettement blanches à blanchâtres (parfois avec une rayure beige) et ses différentes graines, appartenant morphologiquement au sous-genre Trichomosemineum. Les populations de cette nothoespèce sont situées dans la partie sud de l’aire de répartition de Gymnocalycium kuehhasii, où elles se développent localement de manière sympatrique avec le parent présumé, Gymnocalycium quehlianum.
Les découvertes de populations morphologiquement différentes et de populations avec une variabilité étendue variant entre les deux parents présumés ne sont que la confirmation de la théorie de la spéciation hybride homoploïde (voir Repka 2019). Il existe en effet une grande variabilité des caractères végétatifs de ce taxon. On peut y voir les traits caractéristiques de chacun des parents, voire des traits nouveaux, mais il semble que les traits des organes végétatifs de Gymnocalycium quehlianum prédominent alors que ceux des graines s’apparentent davantage à ceux de Gymnocalycium kuehhasii. À l’exception des espèces créées par la spéciation hybride polyploïde (Gymnocalycium affine, Gymnocalycium campestre), il s’agit du premier signalement d’une espèce inconnue créée par spéciation hybride homoploïde entre les sous-genres Gymnocalycium et Trichomosemineum.
En culture, certaines plantes ont des épines minces complètement blanchâtres repliées sur les bosses des côtes, dépourvues de base rouge.