Gymnocalycium striglianum Jeggle ex H. Till
Sous-genre : Gymnocalycium
HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : G. striglianum
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : G. striglianum
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : G. striglianum
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : G. striglianum
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)
Selon Graham Charles l’extension géographique de Gymnocalycium striglianum semblait limitée aux environs de la ville de Mendoza, Province de Mendoza, pour l’espèce type. De retour d’un voyage récent en Argentine, Alain Laroze m’a adressé le commentaire suivant relatif à l’extension de ce taxon : “Ce n’est pas une espèce si rare, nous l’avons rencontré assez régulièrement. Ci-dessous, les localités encerclées de rouge sont les endroits où nous l’avons trouvé lors de notre voyage en décembre 2014.
En vert, des sites où nous ne sommes pas passés mais où la présence de striglianum est avérée.
Le site à l’ouest de Lujan de Cuyo, dans la banlieue de Mendoza, semble le plus menacé par l’urbanisation.
A l’ouest de la route 40, c’est plutôt la culture de la vigne qui est une menace. Il y a assez peu de pâturage dans cette région. Les zones encore intactes sont assez vastes.
Les sites autour de San Rafaël sont dans des zones de moindre développement et ne semblent pas menacés pour l’instant ni par l’agriculture ni par l’urbanisation.
Les collines qui démarrent à l’ouest de San Rafaël, remontent vers le nord, croisent la route 143 et vont jusqu’à Rivadavia en passant par la Loma Negra Grande sont probablement peuplées de cette espèce, mais comme cette zone est peu accessible, personne, à ma connaissance, n’y est allé le vérifier.”
Fond de carte accessible à l’adresse suivante : http://www.nelles-verlag.de/
S’agissant d’une autre petite population à l’est de Mendoza, dans la sierra de Las Quijadas nommée Gymnocalycium striglianum ssp aeneum et dont le statut de sous-espèce n’est pas reconnu par G. Charles bien qu’il dise le mériter, Alain Laroze m’a fait part de sa position en ces termes : Tous les auteurs ne sont pas convaincus de la pertinence de Gymnocalycium striglianum ssp. aenum et argumentent que les plantes trouvées à Las Quijadas sont Gymnocalycium borthii ssp. nogolense.
Ce qui conduirait à mettre Gymnocalycium striglianum ssp. aenum en synonymie de Gymnocalycium borthii ssp. nogolense. .
Les plantes poussent dans un sol sableux ou graveleux sous un couvert arbustif dense et parfois parmi les herbes. (cliquer sur In natura ci-dessus) Il semble menacé car les populations identifiées sont peu nombreuses et les effets de l’urbanisation d’une part et du pâturage d’autre-part se font sentir. Gymnocalycium striglianum est étroitement apparenté à Gymnocalycium gibbosum mais des différences suffisantes existent pour justifier la reconnaissance de cette espèce pour G. Charles. A noter cependant que Detlev Metzing ne lui accorde pas un statut d’espèce valide mais le met en synonymie avec Gymnocalycium gibbosum
Gymnocalycium striglianum est une belle plante dont la tige est brun foncé et les épines sont de couleur noir. D’élégantes fleurs blanches contrastent heureusement avec la couleur de la tige. La sous-espèce Gymnocalycium striglianum ssp aeneum possède une tige de couleur bronze, une épaisse pruine cireuse, des épines plus fortes et proéminentes, de couleur brune. Les fleurs ont un péricarpe plus mince, le réceptacle presque blanc avec des nuances roses.