Gymnocalycium castellanosii Backeberg 1936
Sous-genre : Scabrosemineum
Graham Charles distingue deux sous-espèces à Gymnocalycium castellanosii et Detlev Metzing en rajoute deux autres :
1) Gymnocalycium castellanosii Backeberg ssp castellanosii.
Outre le taxon Gymnocalycium castellanosii, il rattache les espèces Gymnocalycium bozsingianum et Gymnocalycium castellanosii ssp armillatum.
Bien que décrit par Backeberg en 1964 à partir d’exemplaires trouvés dans une importation destinée à Uhlig, il fallut attendre que Piltz découvrit la plante dans la nature sur la Sierra de Malanzan pour connaître enfin l’origine géographique de Gymnocalycium castellanosii. Depuis de nombreux spécialistes du genre ont étendu le territoire d’origine au-delà de la Sierra de Malanzan en incluant les Sierras de Los Llanos, del Porongo, de Abajo, de Arganarez et de Ulapes, toutes dans la province de La Rioja. Ce taxon se rencontre entre 500m et 1000m d’altitude.
La forme Gymnocalycium boszingianum se rencontre dans le sud de ce territoire, près de Chepes. La variété armillatum, décrite par Piltz est plus densément épineuse et se trouve la plus au sud de ce territoire.
2) Gymnocalycium castellanosii ssp ferocius (H. Till et Amerhauser) G. Charles.
Cette seconde sous-espèce accueille Gymnocalycium ferox v. ferocior (Backeberg) Slaba nom. inval. invalidant par la même occasion Gymnocalycium hybopleurum v. ferocior Backeberg.
Dans le chapitre consacré à Gymnocalycium mostii, G. Charles évoque l’existence du taxon Gymnocalycium mostii ssp ferocius décrit par H. Till et Amerhauser en 2002, qu’il met en synonymie avec cette sous-espèce.
Cette sous-espèce est connue uniquement dans le sud de la Sierra de Serrezuela, dans l’extrême nord-ouest de la Province de Cordoba, près de la frontière avec La Rioja. Elle pousse sur les emplacements rocheux trouant la dense brousse épineuse.
G. Charles en fait une sous-espèce de Gymnocalycium castellanosii en raison de la grande ressemblance des graines, notamment la présence de proéminents tubercules sur leur surface mais aussi de la forme des fleurs.
3) Gymnocalycium castellanosii ssp acorrugatum (Lambert) G. Charles
Detlev Metzing ajoute une troisième sous-espèce pour accueillir Gymnocalycium acorrugatum Lambert
4) Gymnocalycium castellanosii ssp armillatum (Piltz) Papsch
Detlev Metzing crée cette sous-espèce pour les Gymnocalycium densément épineux provenant de la Sierra de Ulapes pouvant avoir 14 épines radiales et 1 à 3 épines centrales et que G. Charles maintient dans sa sous-espèce Gymnocalycium castellanosii ssp castellanosii.
Le genre Gymnocalycium n’a fait l’objet que récemment d’études phylogénétiques et de génétique moléculaire (Demaio et al., 2010, 2011; Meregalli et al., 2010), mais aucune des études n’offre un aperçu morphologique et moléculaire complet de la sous-espèce Castellanosiana ( sensu Till et al., 2008). La possibilité d’hybridation de membres du sous-genre Scabrosemineum (Microsemineum) et Trichomosemineum, en particulier des taxons de Gymnocalycium castellanosii s.l., qui montrent un très haut degré de variabilité, est discutée par Papsch et al. (2008). Les auteurs ont mentionné que Gymnocalycium castellanosii (sous-genre Scabrosemineum) provenait probablement d’une hybridation entre Gymnocalycium riojense (sous-genre Trichomosemineum) et Gymnocalycium saglionis (sous-genre Microsemineum).
Demaio et al. ont également montré que Gymnocalycium castellanosii subsp. armillatum a une relation plus étroite avec Gymnocalycium hossei, Gymnocalycium ferrarii et Gymnocalycium tillianum qu’avec d’autres membres de la sous-section Castellanosiana.
Gymnocalycium castellanosii P 80b
Gymnocalycium castellanosii P 393