Gymnocalycium arzbergeri spec. nov. V. Schädlich
Sous-genre : Muscosemineum
Volker Schaedlich a publié dans le journal Schütziana 13(2022)3 The Gymnocalycium Online Journal, un article intitulé : An Unexpected Discovery from Departamento Presidente Hayes in Paraguay – Gymnocalycium arzbergeri Schädlich spec. nov. dans lequel il publie valablement le taxon jusque-là nommé Gymnocalycium Vos 12-1201 ou Gymnocalycium fricii nom. prov.
Ce nouveau taxon présente des similitudes avec Gymnocalycium anisitsii dont il partage l’apparence de la tige et avec Gymnocalycium mihanovichii dont les fleurs sont de la même couleur.
Il diffère de Gymnocalycium anisitsii (K. Schum.) Britton & Rose par des côtes plus nombreuses et plus tuberculées à l’âge juvénile et une fleur différente. Un autre trait distinctif sont les anthères, qui sont grises à noirâtres chez Gymnocalycium anisitsii, blanchâtres chez Gymnocalycium arzbergeri
Il diffère de Gymnocalycium mihanovichii (Frič & Gürke) Britton & Rose par la couleur du corps, le nombre et la structure des côtes, les bandes épidermiques transversales et la disposition des épines. Cependant, les fleurs sont très similaires. Comme chez Gymnocalycium arzbergeri, elles ne s’ouvrent qu’en cas de forte chaleur et les pétales intérieurs s’ouvrent peu. Le stigmate de Gymnocalycium mihanovichii reste principalement enfermé par les étamines et leurs anthères. Alors que la couleur des fleurs est toujours vert-jaunâtre chez Gymnocalycium arzbergeri, elle varie chez Gymnocalycium mihanovichii du vert jaunâtre à l’orange brunâtre.
Les trois espèces évoquées ci-dessus appartiennent au sous-genre Muscosemineum. Il n’y a que de légères différences concernant les graines des trois espèces étudiées.
Ces plantes poussent dans un sol sablonneux et sans pierres, entrecoupé d’un mélange d’argile limoneuse, dans le Département Presidente Hayes au Paraguay, sous le couvert d’herbes, de petits buissons, de broméliacées, ainsi qu’Echinopsis rhodotricha K. Schum., Cleistocactus baumannii subsp horstii et Harrisia bonplandii, à 86 m d’altitude. Il a été observé pour la première fois le 15 septembre 2012.