Gymnocalycium schatzlianum Strigl & W. Till

Sous-genre : Gymnocalycium

HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : Taxon non pris en compte
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : Taxon non pris en compte

CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : Taxon non pris en compte
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : Taxon non pris en compte
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)

 

Gymnocalycium schatzlianum a été décrit en 1985 par Strigl et W Till à partir de sujets provenant du sud de la ville de Balcarce, dans la Sierra de Tandil (près de Mar del Plata) Province de Buenos Aires. Il a été plus ou moins considéré, dans un premier temps, comme proche de Gymnocalycium gibbosum . Les auteurs ont ensuite pensé qu’il pouvait s’agir de Gymnocalycium hyptiacanthum pour enfin conclure qu’il n’en était rien. Dans leur description, ils mirent en évidence une particularité des fleurs de ce taxon dont certaines montrent un style court tandis que d’autres possèdent un style long.

Gymnocalycium schatzlianum avait été érigé au rang de variété de Gymnocalycium reductum ssp leanum par W. Papsch, en 2000. Il est mis en synonymie avec Gymnocalycium reductum ssp leeanum par G. Charles.

Au vu des photos prises dans la nature par Juan Diaz, la population de Gymnocalycium schatzlianum se distinguerait de celle de Gymnocalycium reductum ssp leeanum stricto sensu, par une taille plus réduite et par des tiges non cespiteuses.
Voir plus de détails sous Gymnocalycium reductum.

Rapide description

Tige principalement aplatie-globuleuse, devenant très grande. Les plantes à portée de main (en collection ?) mesurent jusqu’à 12 cm de diamètre et 8 cm de haut, dans l’habitat leur dimension est beaucoup plus grande. Epiderme gris-vert foncé, couronne enfoncée. Pendant la saison sèche, les plantes semblent être complètement recouvertes d’épines. Les côtes sont au nombre de 16-20, droites, mesurant à la base 20 mm de large, portant des tubercules anguleux peu développés.Les aréoles sont séparées de 20mm, pas en creux, arrondies ovales, portant un court feutre blanc.Epines rayonnantes, minces, solides, rigides, aigües, couleur corne avec une couleur plus sombre à la base le plus souvent rouge-brun. Epines radiales 9-11, les latérales et inférieures étant les plus longues (jusqu’à 25 mm de long), Les épines centrales sont au nombre de (1 ) 4 à 7, une d’entre-elles étant généralement plus longue, jusqu’à 30 mm de long, toutes rigides, semblables aux radiales, les épines sont rarement inférieures à 1 cm de long. Les fleurs apparaissent à la couronne, en forme de large entonnoir, 6-7,5cm de long, 7-8cm de diamètre, le tube est court, seulement 15mm de long, 10mm de diamètre, couleur vert-olive foncé avec des écailles larges, rondes aux bords plus clairs. Pétales extérieurs en ogive, 35mm de long, 7mm de large, blanc à jaunâtre avec une rayure centrale verdâtre, pétales internes un peu plus courts et étroits, ogivaux, lancéolés de couleur plus claire. Nombreuses étamines insérées sur la paroi du tube floral, les étamines inférieures couchées sur le style. Filets fins, blancs, anthères jaunes. Style 28mm de long (34mm avec le stigmate), 2-2,5mm de large, blanc-verdâtre. Stigmate comportant 12-14 lobes, légèrement courbes, 6mm de long, blanc. Graines en forme de chapeau, 1,5mm de haut et de large, 1mm d’épaisseur, noir mat.

En 2021, dans la revue Cactus Adventures International, qu’il a créée et qu’il publie depuis 1988, Joël Lodé reconsidère l’ensemble des taxons leeanum (Gymnocalycium leeanum v. brevispinum, Gymnocalycium reductum ssp leeanum, Gymnocalycium redutum var. leeanum) ainsi que le taxon Gymnocalycium schatzlianum et les recombinent au profit de Gymnocalycium hyptiacanthum ssp leanum (Hooker) Lodé comb. nov. (Précédemment répertorié comme Gymnocalycium reductum subsp. leeanum dans la taxonomie des Cact., vol. 1 (2015))

S’appuyant sur les études moléculaires de Demaio et al. (2010, 2011), il constate que la sous-espèce leeanum n’est pas apparentée à Gymnocalycium reductum mais plutôt à Gymnocalycium hyptiacanthum, situé entre la sous-espèce netrelianum et la sous-espèce uruguayense. De plus, les graines de la sous-espèce leeanum appartiennent au groupe « Macrosemineum », tandis que celles de Gymnocalycium reductum appartiennent au groupe « Gymnocalycium ».

De plus, il pense qu’il existe une confusion entre Gymnocalycium shatzlianum (sous-genre Gymnocalycium) et Gymnocalycium leeanum (sous-genre Macrosemineum) : toutes les graines qu’il a eu la possibilité d’examiner confirment cette différence.

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93).

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93). Sierra de la Ventana, 300 m, Buenos Aires, Argentine
Sujet de 5 ans issu d’un semis de graines A. de Barmon réf. : 2005/434

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93)

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93). Sierra de la Ventana, 300 m, Buenos Aires, Argentine
Même sujet à 8 ans

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93)

Gymnocalycium reductum ssp leeanum (schatzlianum P 93). Coupe longitudinale d’une fleur