Gymnocalycium leeanum var. netrelianum
(Monv. ex Labour.) Backeb.

Sous-genre : Macrosemineum

 

HUNT (New Cactus Lexicon – 2006) : Taxon non pris en compte
LODÉ (Taxonomy of the Cactaceae – 2015) : Taxon non pris en compte
CHARLES (Gymnocalycium in Habitat & Culture – 2008) : Taxon non pris en compte
TILL, AMERHAUSER & TILL (Gymnocalycium – 2008) : Taxon non pris en compte
Selon le tableau de Graham Evans publié par G. Charles dans The Cactus Explorer 21 (2018)

 

 Gymnocalycium leeanum est un taxon qui prête à confusion !

Sa première description (Echinocatus leeanus) remonte à 1845. Metzing est arrivé à la conclusion, en 1991, que Gymnocalycium leeanum était en fait apparenté à Gymnocalycium reductum et Gymnocalycium schatzlianum, provenant tous deux de la Province de Buenos Aires et dont il serait un synonyme. Il maintient cette position dans sa dernière publication (2012). Sous cette acception, ce taxon appartiendrait donc au sous-genre baldianum.

En 2004, M. Meregalli désigne un néotype MM 452 provenant des collines au nord de Piriapolis, province de Maldonata en Uruguay et considère ce taxon comme valide.

Gymnocalycium leeanum ssp netrelianum, très rarement rencontré, n’est en fait qu’un synonyme de Gymnocalycium hyptiacanthum ssp netrelianum du sous-genre Macrosemineum.

Pour voir les différentes illustrations photographiques des divers taxons intitulés “leanum”, voir les pages :

Gymnocalycium reductum ssp leanum (Hooker) Papsch

Gymnocalycium hyptiacanthum ssp netrelianum (Monville ex Labouret) Meregalli

Gymnocalycium netrelianum (Monville ex Labouret) Britton & Rose

En 2021, dans la revue Cactus Adventures International, qu’il a créé et qu’il publie depuis 1988, Joël Lodé reconsidère l’ensemble des taxons leeanum (Gymnocalycium leeanum v. brevispinum, Gymnocalycium reductum ssp leeanum, Gymnocalycium redutum var. leeanum) ainsi que le taxon Gymnocalycium schatzlianum et les recombinent au profit de Gymnocalycium hyptiacanthum ssp leanum (Hooker)Lodé comb. nov. (Précédemment répertorié comme Gymnocalycium reductum subsp. leeanum dans la taxonomie des Cact., vol. 1 (2015))

S’appuyant sur les études moléculaires de Demaio et al. (2010, 2011), il constate que la sous-espèce leeanum n’est pas apparentée à Gymnocalycium reductum mais plutôt à Gymnocalycium hyptiacanthum, situé entre la sous-espèce netrelianum et la sous-espèce uruguayense. De plus, les graines de la sous-espèces leeanum appartiennent au groupe « Macrosemineum », tandis que celles de Gymnocalycium reductum appartiennent au groupe « Gymnocalycium ».

De plus, il pense qu’il existe une confusion entre Gymnocalycium shatzlianum (sous-genre Gymnocalycium) et Gymnocalycium leeanum (sous-genre Macrosemineum) : toutes les graines qu’il a eu la possibilité d’examiner confirment cette différence.

En 2021, dans la revue Cactus Adventures International, qu’il a créé et qu’il publie depuis 1988, Joël Lodé reconsidère l’ensemble des taxons leeanum (Gymnocalycium leeanum v. brevispinum, Gymnocalycium reductum ssp leeanum, Gymnocalycium redutum var. leeanum) ainsi que le taxon Gymnocalycium schatzlianum et les recombinent au profit de Gymnocalycium hyptiacanthum ssp leanum (Hooker)Lodé comb. nov. (Précédemment répertorié comme Gymnocalycium reductum subsp. leeanum dans la taxonomie des Cact., vol. 1 (2015))

S’appuyant sur les études moléculaires de Demaio et al. (2010, 2011), il constate que la sous-espèce leeanum n’est pas apparentée à Gymnocalycium reductum mais plutôt à Gymnocalycium hyptiacanthum, situé entre la sous-espèce netrelianum et la sous-espèce uruguayense. De plus, les graines de la sous-espèces leeanum appartiennent au groupe « Macrosemineum », tandis que celles de Gymnocalycium reductum appartiennent au groupe « Gymnocalycium ».

De plus, il pense qu’il existe une confusion entre Gymnocalycium shatzlianum (sous-genre Gymnocalycium) et Gymnocalycium leeanum (sous-genre Macrosemineum) : toutes les graines qu’il a eu la possibilité d’examiner confirment cette différence.