Les caractéristiques du Genre Gymnocalycium

 

L’étymologie de Gymnocalycium vient du grec ancien gymnos signifiant nu et de calyx signifiant calice : cette description est donc en rapport avec le bouton floral et la fleur qui sont glabres, ne portent ni épines ni soies.

coupe d'une fleur du Genre Gymnocalycium

Voici donc la caractéristique éponyme du genre Gymnocalycium.

Regardons d’un peu plus près un bouton floral. Celui-ci porte pour seul ornement des écailles dont la taille est croissante du bas vers le haut jusqu’à ce qu’elles deviennent des pétales externes. Le péricarpe ne porte ni soies, ni poils, ni épines contrairement à la majorité des cactus.
Sur ces photos d’une coupe d’une fleur, on peut distinguer :

  1. le péricarpe c’est la paroi du futur fruit, enveloppant et protégeant
  2. l’ovaire et contenant les ovules. Ceux-ci préfigurent les graines,
  3. la chambre nectarifère plus ou moins fermée par une série d’étamines aux filets courts,
  4. le style portant un stigmate à plusieurs lobes.

La photo ci-dessous illustre la floraison d’un Gymnocalycium quehlianum. Sur cette espèce et sur bon nombre d’entre-elles, les fleurs apparaissent sur les aréoles les plus proches de l’apex de la plante.

Genre Gymnocalycium : Gymnocalycium quehlianum v. kleinianum

Gymnocalycium quehlianum v. kleinianum

Chez quelques espèces, assez peu nombreuses et appartenant toutes au même sous-genre (Muscosemineum), les fleurs apparaissent sur des aréoles plus âgées, donc plus éloignées de l’apex sur l’épaule du cactus.
Cette caractéristique est ici très nette sur ce Gymnocalycium marsoneri.

Genre Gymnocalycium : Gymnocalycium marsoneri ssp marsoneri.

Gymnocalycium marsoneri ssp marsoneri.

Restons sur cette photo qui va nous permettre de mettre en évidence d’autres caractéristiques propres aux Gymnocalycium.

  • La tige des Gymnocalycium est très fréquemment globulaire, parfois elle devient courtement cylindrique avec l’âge mais elle peut rester également aplatie.Genre Gymnocalycium : Gymnocalycium mostii ssp valnicekianum
  • Ces tiges sont habituellement solitaires, mais elles peuvent aussi être plus ou moins cespiteuses selon les espèces (c’est à dire porter de nombreux rejets à la base).
  • Ces tiges portent un nombre variable de cotes divisées par des sillons horizontaux en forme de chanfrein
  • entre deux sillons se dégagent des tubercules caractéristiques, en forme de mentons, parfois très prononcés.
  • Au sommet de ces tubercules se trouve l’aréole, toujours laineuse. Celle-ci porte les épines (de 1, voire 0, à une vingtaine).
  • le diamètre des Gymnocalycium reste modéré, allant de 2 centimètres pour les plus petits, à près de 40 cm pour deux ou trois espèces faisant figure d’exception dans le genre.

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