Hivernage

 

Et l’hiver ?

Là encore, les Gymnocalycium ne se distinguent pas véritablement de la cohorte des autres cactus, hormis ceux des zones tropicales qui sont justiciables d’un traitement spécifique.

On le sait, le repos hivernal (vernalisation) est nécessaire au métabolisme de ces plantes. On entend par repos hivernal le fait d’exposer à un froid relatif et à une diète hydrique absolue nos petits protégés. Suivant votre latitude cette période peut s’étendre du mois de septembre au mois d’avril ou si vous êtes un heureux habitant du Sud de la France, de fin octobre à mi-mars. Une fois posé ce principe, chacun s’efforce de le mettre en oeuvre avec les moyens dont il dispose pour réussir l’hivernage de ses protégés.

J’ai déjà évoqué la présence d’un coffre en polycarbonate que j’installe lorsque la mauvaise saison se profile. Il abrite durant toute la mauvaise saison la table de culture de 3 m de long et, sous celle-ci, les nombreux autres sujets qui peuvent s’égailler sur des étagères et d’autres terrasses durant la belle saison. Certes, sous la table, la luminosité n’est pas optimale mais ce facteur n’est pas préjudiciable aux Gymnocalycium qui sont au repos total et se satisfont de ces conditions.
Ce dispositif est complété par un petit radiateur électrique soufflant, dont le thermostat permet de maintenir aisément une température minimale de 2°c grâce au pouvoir isolant des plaques de polycarbonate. De cette manière, l’hivernage de ma collection est satisfaisant.